Dimanche 23 janvier à 17h // Teatru & Musica // La femme Baobab (version duo)
La Femme Baobab (version Duo)
La compagnie Acrobatica Machina (Belgodère)
Dimanche 23 janvier à 17h, salle Cardiccia, rencontre de création en entrée libre
A l’issue d’une semaine de résidence de création, le centre culturel Anima vous propose une rencontre durant laquelle sera faite une présentation du travail en cours. Le spectacle sera diffusé dans sa version « provisoirement définitive » le 21 mai à 18h en extérieur (lieu à préciser).
« Le projet de La femme baobab est né d’une réflexion sur l’immobilité comme destin féminin. Urgence de donner voix à ces femmes qui portent le monde, comme une célébration. Nous parlerons d’héritage familial, de sororité, de femmes qui se retrouvent sous l’arbre à palabre. La femme baobab parle de la vie qui coule, imbibe, s’accumule en nous, dans nos jambes, jusqu’à l’immobilité. Qu’est-ce donc qui s’accumule jusqu’à mener à l’immobilité ? La violence du monde, des Hommes, des pertes. La peur, de vivre et de faire souffrir, d’être libre. La résignation. Alors on entre en résistance pour survivre. »
La version en duo est née d’une rencontre, plus précisément des « Rencontres Polyphoniques de Calvi » 2020. Une année particulière, la sortie du premier confinement et des groupes décomposés, recomposés pour cause de contagion.
Le poète de Sudissimo étant absent, Enza Pagliara demande à Lauriane Goyet de le remplacer au pied levé pour leur concert au festival. Alors « La femme baobab » pris vie sur scène. Elle prit si bien vie que tout le monde la pensait âgée et avec du vécu. Enza et Lauriane décidèrent de continuer à la faire vivre dans un duo parlé chanté.
Lauriane Goyet : dramaturgie, écriture
Enza Pagliara : chanteuse mise en scène, comédienne